
Le conflit qui oppose Israël et l’Iran risque de provoquer une flambée des prix du pétrole de surcroît face à une escalade de violence entre les deux pays. L’attention se concentre sur le détroit d’Ormuz, une plaque tournante au sein de laquelle transite 20 % de la production pétrolière mondiale.
Depuis vendredi, à la suite du drame des violences, le prix du baril a déjà enregistré une hausse significative. Mais au fond, les prix se maintiennent depuis des semaines dans des formes relativement basses à cause des sanctions, et des menaces de l’actuel président américain Donald Trump et du fait de l’augmentation de la production signalée le mois dernier par l’OPEP (pour les mois de juin et juillet). Ce mardi, le prix du gasoil de chauffage voit tout de même un modeste accroissement de 0,039 euro.
Il est ainsi probable que des augmentations puissent être observées dans les stations-service dans les jours qui viennent. Toutefois, cela demeure tributaire de l’évolution de la situation ainsi que l’issue du conflit entre l’Iran et Israël
Dès ce jour 3, le prix du Feoul affiche des hausses allant de 3 à 15 cents, pour ce qui est du prix du carburant, c’est un peu trop tôt. On ne saura pas comment cela sera traduit dans les prix à la pompe dans quelques jours. Ce mardi 17 juin, le cours du pétrole Brent est de 64.40 €. Quant au cours du baril de WTI , il est de 61.77 € selon le site Prix du baril.
Cependant, si la tension entre Israël et l’Iran persiste et s’amplifie, il est probable que le coût du baril augmente. En effet, un tiers de l’approvisionnement mondial provient du Moyen-Orient, qui transite par le détroit d’Ormuz. Dans ce contexte, Emmanuel Cecille, consultant en énergie et environnement à la BRAFCO, la Fédération Belge des Négociants en combustibles et carburants, a fait valoir : « Si l’Iran ferme ce détroit, la complexité de l’approvisionnement en pétrole se posera à l’échelle planétaire. »
Le sommet du G7 actuellement en cours au Canada, rassemblant les sept économies les plus avancées du monde, est à suivre. Si l’on additionne toutes les réserves de pétrole au monde, les cinq plus importantes sont au Venezuela, en Arabie Saoudite, au Canada, en Iran et en Irak. Le Venezuela détient la plupart des réserves prouvées mondiales avec 17,7 %, mais il arrive seulement au dixième rang des producteurs mondiaux car les hydrocarbures en sont non conventionnels et entraînent des coûts d’extraction plus importants que le brut conventionnel d’Arabie Saoudite, par exemple. Plus de 30 % de la production mondiale est concentrée uniquement au Moyen-Orient.
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