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Dans un entretien avec le journal LaPresse, Bilel Sahnoun, directeur général de la Bourse de Tunis, a indiqué au sujet des nouvelles introductions en bourse, que le dossier de la société «Sanimed», du groupe Abdennadher, approuvé par le Conseil d’administration de la BVMT, et actuellement entre les mains du Conseil du Marché financier, sera probablement approuvé avant la fin de l’année en cours. 

Toujours selon Bilel Sahnoun, deux autres dossiers sont en cours d’étude, et attendent l’approbation du Conseil d’administration, rapporte le quotidien. 

Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Marouane Abassi, a annoncé le lancement officiel de la « Sandbox règlementaire », définie comme étant un environnement de test qui permet de surveiller l’expérimentation de solutions innovantes proposées par des Fintech (entreprises de technologie financière) à petite échelle et avec des clients volontaires. L’objectif de ce projet est de garantir l’inclusion et l’innovation financière et changer le modèle bancaire en allant vers la restructuration et la digitalisation des banques, pour changer rapidement l’écosystème.

Le dinar tunisien poursuit sa tendance à la baisse face au dollar américain pour ce début de semaine, qui atteint le niveau de 2.2200 dt contre 2.2065 dt le vendredi. Par ailleurs, le dinar se stabilise face à l’euro qui s’échange à 2.4500 dt.

Sur le marché de change international, l'euro et la livre britannique poursuivaient leur baisse face au dollar, toujours fragilisés par le vote des Britanniques en faveur d'une sortie de l'Union européenne. L'euro s’est échangé à 1,1028 dollar contre 1,1165 dollar vendredi.
 

A l'occasion d'une table ronde organisée par le Conseil d’Analyse Economique (CAE), l'Arab Financial Consultants (AFc) et la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ),  l'agence de coopération internationale allemande pour le développement, le professeur Moez Labidi, membre du CAE, a présenté les propositions du conseil pour contrecarrer les pressions baissières sur la monnaie nationale, un "plan dinar" pour intervenir sur trois niveaux, la réglementation de change, la politique de change et la balance des paiement.